Les entreprises qui cherchent à réduire les émissions de carbone de leur datacenter doivent envisager la mise en place d’une infrastructure hyperconvergée (HCI) pour réduire le plus possible leur impact total global sur le développement durable (TIS).
Comme chacun sait, la quantité de données générées et traitées par les entreprises, les administrations et les organisations a augmenté de façon exponentielle ces dernières années. Cette augmentation s’est traduite par une augmentation correspondante de la consommation électrique des datacenters, représentant désormais 1 % de la consommation mondiale d’électricité.
Cette consommation électrique s’est stabilisée au cours des dernières années en raison de l’amélioration de l’efficacité du matériel IT et de son refroidissement, ainsi que de l’amélioration de l’efficacité des opérations dans le Cloud. Toutefois, l’augmentation des charges applicatives exigeantes, telles que l’analytique des données et l’intelligence artificielle (IA)/l’apprentissage automatique (ML), a augmenté la consommation d’énergie de 10 à 30 % par an.1 Il est donc urgent d’atteindre au sein de l’infrastructure IT un niveau d’efficacité énergétique à la hauteur du niveau de performance requis.
L’amélioration de la durabilité des équipements IT fait sens d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi une pratique commerciale de plus en plus souhaitable qui influence déjà les achats d’infrastructure :
- IDC prévoit que 75 % des plus grandes entreprises mondiales exigeront bientôt des fournisseurs d’infrastructure qu’ils démontrent les progrès réalisés en matière d’initiatives de développement durable, car les DSI comptent sur eux pour les aider à atteindre leurs objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
- 81 % des PDG se disent convaincus, voire fermement convaincus, que les investissements numériques favoriseront leur capacité à atteindre leurs objectifs ESG.
- IDC prévoit que dans 60 % des plus grandes entreprises mondiales, les paramètres de développement durable et de protection de l’environnement seront bientôt profondément ancrés dans les indicateurs clés de performance (KPI) de leurs activités.